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Pour le Maître DéfiBrasseur

Le tableau de financement.

Nous voici arrivés à la fin du tableau de bord de la brasserie. Et nous avons à répondre aux questions: d’où est venue la trésorerie pendant la période, à quoi a-t-elle utilisée. Dans ce tableau, et contrairement au « suivi de trésorerie » de la page 15 qui retrace les entrées et sorties par origine ou destinataire, on cherche à comprendre la variation de trésorerie par rapport à des aspects structurels ou stratégiques.

L’objectif du tableau de financement (page 23).

Il est de présenter les variations du patrimoine de l’entreprise entre le début et la fin d’une période. Dans ces variations va apparaitre celle de la trésorerie.

Comment avons-nous structuré le tableau de financement?

Nous avons retenu une présentation classique, les « ressources » puis les « emplois ».

Les ressources.

La marge brute d’autofinancement.

Elle figure ici telle qu’elle a été calculée dans le compte de résultat de gestion page 20. La marge brute d’autofinancement est le flux de trésorerie qui aurait été générée par l’exploitation de l’entreprise si les recettes avaient été encaissées sur le champ et les dépenses payées immédiatement.

Si la MBA est positive elle figure dans les ressources. Si, par contre, elle est négative elle sera dans les « emplois »

La réduction du BFR.

Elle est calculée d’après le bilan dans sa présentation « en liste ».

On parle de réduction, par ce que s’il y a moins besoin de BFR, cela libère de la trésorerie pour le reste des besoins de l’entreprise.

Si par contre, les stocks ou les crédits aux clients ont augmenté, le BFR augmente et utilise de la trésorerie. Dans ce cas, cette augmentation apparait dans les « emplois »

Les financements reçus.

Les augmentations de capital et les emprunts ont été faits pour apporter de la trésorerie, ils apparaissent normalement dans les « ressources »

Les autres dettes et autres créances.

La variation de tous les postes entrant dans ces catégories permet soit de générer de la trésorerie (« ressources ») soit en consomme (« emplois »).

Les emplois.

Certains éléments détaillés ci-dessus dans les « ressources » peuvent apparaitre en « emplois » également. D’autres éléments seront toujours en « emplois ».

Les investissements.

Vont figurer ici les sommes que l’entreprise dépensent pour faire des investissements matériels (nouvel équipement de production), immatériels (acheter des licences, des brevets…) ou financiers (dépôt de garantie pour les locaux…). Si des emprunts ont été faits pour financer ces investissements, leurs montants apparaissent en « ressources ».

Les remboursements des financements.

Il peut s’agir soit des remboursements d’emprunts, soit des remboursements de comptes courants d’associés. Il s’agit bien de sortie de trésorerie pour l’entreprise.

La variation de la trésorerie.

La différence entre les « ressources » et les « emplois » donne la variation de la trésorerie. La variation de la trésorerie est la résultante des ressources et des emplois.

Les points de vigilance.

Si les acquisitions de matériels ont été faites par des contrats de crédit-bail, rien n’apparaitra directement ici. Les matériels acquis en crédit-bail ne font pas partie du patrimoine de l’entreprise. Et les mensualités liées sont venues grevées le résultat et donc la MBA.

Pour aller plus loin avec vos participants.

Faites-leur analyser leurs tableaux de financement période après période (à partir du mois 20 pour qu’ils puissent calculer les variations) pour qu’ils comprennent bien les impacts sur la trésorerie de ce qu’ils ont fait.

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