L’objectif du TDB des stocks (page 4, 5 et 6).
L’objectif de ce tableau est de présenter les niveaux de stocks et leurs évolutions mois après mois.
La présentation proposée permet de comprendre la logique: il y a un stock de départ, on ajoute des quantités qui donnent un disponible duquel on retire des quantités consommées pour arriver à un stock final qui est celui de départ de la période suivante.
Comment avons-nous structuré le TDB des stocks
Dans DéfiBrasserie, il y a 3 stocks différents qui correspondent au cycle achat production ventes.
Les matières premières achetées qui servent à la production.
Les produits semi-finis qui sont la production mise en affinage.
Les produits finis pour la vente qui sont les produits qui sortent d’affinage.
Dans un premier temps on s’intéresse aux quantités et dans un second temps à la valorisation financière.
Le stock de matières premières. (haut de la page 4)
La logique: stock initial + ajout = stock disponible – retraits = stock final
se décline de la manière suivante pour les matières premières:
les ajouts sont les quantités réceptionnés dans l’entreprise, (voir le tableau de bord des achats)
les retraits sont les quantités de matières première passées en production (voir le tableau de la production).
Ainsi le stock final est bien la somme algébrique du stock initial, des ajouts et des retraits.
La présence du solde disponible intermédiaire est là pour faciliter la compréhension de la mécanique. Dans DéfiBrasserie, c’est bien le stock initial et les ajouts qui peuvent être passés en production.
Les 2 autres stocks suivent la même logique.
Pour les produits semi-finis, les ajouts sont les quantités produites que l’on met en affinage et les retraits ce qui est affiné et qui peut être vendu.
Pour les produits finis, les ajouts sont ce qui est affiné et devenu vendable, les retraits sont ce qui est vendu (voir le tableau bord des ventes).
La valorisation (bas de la page 4)
Ces 2 tableaux reprennent de manière synthétique les valorisations calculées dans les 2 pages suivantes.
Le 1er reprend la valeur totale des stocks par nature.
Le 2nd calcule la variation de la valorisation.
Le 1er servira notamment pour le bilan (pages 20 et 21). Le 2nd servira entre autres pour le compte de résultat (pages 18 et 19) et le calcul des coûts de revient (page 14).
Les calculs de valorisation (pages 5 et 6)
Pour calculer cette valorisation nous reprenons les quantités présentées page précédente mais en valorisant en euro chacune des lignes.
Ainsi pour la valorisation du stock de matières premières.
Le stock initial est valorisé comme le stock final de la période précédente.
Les réceptions de matières premières sont valorisées au prix d’achat au fournisseur, ou au prix moyen s’il y a eu des réceptions depuis plusieurs fournisseurs.
La somme des 2 donne la valorisation du stock disponible. En divisant la valeur totale du stock disponible par la quantité, nous obtenons la valeur moyenne de l’unité en stock disponible.
Les retraits vont alors se faire à cette dernière valeur moyenne.
Les sommes algébriques des quantités d’une part, et des valorisations d’autre part donnent les quantités en stock final et la valeur de ce stock final. En divisant la valeur par la quantité, on obtient la valeur moyenne de chaque unité de matières premières en stock final (qui sera disponible pour la période suivante). On constate que cette valeur par unité est la même que celle du stock disponible.
Pour les matières premières, la méthode retenue est la méthode PMP, prix moyen pondéré.
Pour la valorisation du stock de produits semi-finis.
Pour les produits semi-finis, nous proposons une autre méthode, celle du First In, First Out ou FIFO. Voici comment cela se traduit dans le calcul de valorisation.
La valeur des ajouts est la valeur qui découle du calcul des prix de revient (page 14) pour la période.
La valeur des retraits d’un mois (les quantités mises à la vente) et la valeur qui a été utilisée pour l’ajout en sortie de production de ces mêmes produits, c’est-à-dire 3 mois plus tôt.
Pour la valorisation du stock de produits finis.
Pour ce stock, nous avons retenu la valorisation PMP.
Il n’y a pas d’évaluation donnée spécifiquement sur les stocks.
Comme le montant et la valeur des stocks dépendent des autres fonctions (achat, vente, production), les stocks ne font pas l’objet d’une évaluation. Par contre, certains indicateurs liés aux stocks servent à d’autres évaluations.
Les points de vigilance.
Les stocks sont évalués physiquement.
Ce que l’on veut dire c’est que l’on prend les mouvements de stocks au moment où a lieu le mouvement physique. On prend en compte les achats de matières premières au moment où elles arrivent dans l’entreprise (pas au moment où on les a commandées) cf le tableau des achats de matières premières.
Cela revient à pouvoir constater la valeur physique réelle des quantités en stock à un moment donné.
Ce sont des calculs très logiques, faisant appel au bon sens, mais nécessitant quand même de la rigueur.
Dans la vraie vie. Pour aller plus loin avec vos participants.
Voici quelques suggestions d’ateliers de réflexion.
Les avantages et inconvénients d’avoir trop de stock? Les avantages et les inconvénients d’avoir pas assez de stocks?
Quels sont tous les coûts de fonctionnement qui sont liés aux stocks? (Surfaces et volumes disponibles, possibilités de perte ou de dégradation, assurances, durées de vie, logistique, inventaires…)
Une réponse sur « Le tableau de bord des stocks. »
[…] données concernant les MP utilisées sont issues du tableau de suivi des stocks (page 4). C’est dans ce tableau que l’on calcule le Prix Moyen Pondéré (PMP). […]